Le Barrow-Upon-Soar Twinning en visite à Marans en 2014

Nos amis de Barrow étaient à Marans 
du samedi 28 juin au mardi 1er juillet 2014
C'est toujours avec un réel plaisir que nous recevons à Marans les familles du Barrow-upon-soar twinning. Afin de pérenniser nos échanges culturels et de convivialité, les membres du comité se sont mobilisés pour leur offrir un séjour riche en visites et en festivités. 
Samedi 28 juin   
Welcome ! Glad to see you ! Chaque famille est venue accueillir ses hôtes à l'aéroport de La Rochelle. Les retrouvailles sont chaleureuses avec les 21 personnes qui nous viennent d'outre-manche. Outre les petits présents, ils ont glissé le crachin anglais dans leur bagages. Le temps est très maussade.

En fin de matinée, nous sommes attendus dans le jardin de la mairie par Thierry Belhadj, maire de Marans et quelques adjoints et conseillers municipaux, pour une première rencontre avec la délégation conduite par sa Présidente Sue Rodgers. 
Bernard Bouchereau, maire honoraire, qui est à l'origine du jumelage en 1996, retrace l'historique des échanges. Gill et Ina font les interprètes.


       
 Après une procession au pied du hêtre pourpre offert par la commune de Barrow en 1997 pour sceller notre jumelage, Monsieur le maire nous invite au vin d'honneur servi à la Halle aux poissons où se tient l'exposition de peintures et sculptures "La halle aux artistes". Dans son discours, il fait part de son plaisir de nous recevoir, de son désir d'une bonne collaboration pour plus d'échanges et lance quelques idées nouvelles dans les domaines économique et sportif qui ont été appréciées par la présidente. A son tour, Sue Rogers remercie la municipalité. Didier Tournade, président du Comité, exprime lui aussi sa satisfaction et souhaite une évolution diversifiée de nos échanges. 
Nous levons nos verres à la réussite de ces nouveaux projets dans ce cadre enchanteur où Michèle a dressé un superbe buffet.

           Puis chacun flâne dans la halle pour échanger avec les artistes et admirer leurs oeuvres.           




     
L'après-midi se passe en famille. Certains souhaitent se reposer après le déjeuner, d'autres se rendent à St Jean de Liversay pour assister au concert lyrique de la chorale Arpège dont Bernadette fait partie. 
En fin de soirée, le crachin s'est transformé en déluge.

Dimanche 29 juin  

Visite guidée du Château de Dampierre sur Boutonne, classé monument historique. Après le quart d'heure charentais pour permettre aux retardataires de rejoindre la troupe (nous sommes environ 50), nous plongeons dans 1000 ans d'histoire de la Baronnie de Dampierre. Le château actuel a succèdé au Châtel Gaillard du Seigneur Adalbert édifié en 995. 
Pour voir la suite, cliquez sur "Plus d'infos" (en bas à gauche)
Mme Hédelin, la propriétaire des lieux, nous fait le sommaire de la visite puis nous nous séparons en deux groupes. Honneur aux anglais qui sont pris en charge par une guide originaire de la langue de Shakespeare. 
Construit en 1550 par François de Clermont et démantelé par Condé sous les guerres de religion, depuis 1851 il appartient à la famille Hédelin qui, au fil de 5 générations, l'a restauré, remeublé et a reconstitué ses jardins dans l'esprit de la Renaissance italienne.
Mr et Mme Hédelin ont consacré leur vie à sauver ce joyau de la Renaissance. Après d'importants travaux de restauration entamés dans les années 1980, il est ravagé par un incendie en 2002. Sans se décourager, par amour du patrimoine, le couple fait renaître le château que nous visitons aujourd'hui. 
"La Galerie Haute" et son plafond unique fait d'une succession d'emblèmes, point d'orgue de l'édifice, a pu être sauvée des flammes et restaurée au prix d'un travail d'orfèvre.  
Notre guide nous invite à admirer ce plafond quadrillé de 93 caissons de pierres sculptées de scènes symboliques ou mythologiques formulant un message qu'elle présente comme un grimoire, un parcours alchimique.







Détente dans les jardins. Certaines s'amusent à se perdre dans le labyrinthe initiatique parcouru en petites foulées. Nos jeunes visiteuses, Aïssata 3 ans et Mariame 5 mois ont été très sages pendant la visite.

Il est maintenant l'heure du pique-nique. A l'asinerie du baudet du Poitou, la responsable nous propose de déballer nos paniers à l'abri, dans la stabulation où elle a mis des tables. Nous arrivons un peu tard, la moitié des tables sont occupées. Chacun réussi à se trouver une place, malgré tout.

Visite commentée de l'asinerie.  C'est le moment de partir à la rencontre du baudet du Poitou, une très ancienne race d'âne. La bête était vouée à disparaître lorsque le parc du Marais Poitevin s'intéressa à son sort dans les années 70 et créa ce conservatoire.

Réputée dans le monde depuis des siècles, la race doit sa renommée au fruit de son accouplement avec une jument poitevine qui donne naissance à une mule d'exceptionnelle qualité pour le transport et les travaux.


Avec moult détails, une jeune fille nous explique comment le cheptel est passé de 44 à 350 baudets de race pure en France
Elle nous présente ces demoiselles en guenilles : des locks tombent sur leurs chevilles, une particularité qui leur colle à la peau. Leurs longs poils s'emmêlent en paquets, ce qui les protège à la fois du froid et du chaud. 
Les petits ânons sont de vrais peluches. 

Retour à Marans pour une soirée en famille.

Lundi 30 juin
Journée chez nos voisins vendéens. 
Nous commençons par une visite au musée de l'automobile à Talmont St Hilaire.
Le fruit de la passion d'un homme, Gaston Giron né en 1904, qui après un apprentissage en mécanique dès l'âge de 12 ans, consacrera toute sa vie à l'automobile. 
En 39, pour la sauver de la casse, il achète une Peugeot Lion de 1910, puis commence une collection en 1950. Tous ses loisirs sont consacrés à remettre les "teuf-teuf" en état. 
Première exposition de 30 voitures en 1967. Toute la famille s'est impliquée et aujourd'hui, ce sont 150 modèles qui sont présentés au public, soit 45 marques depuis la De Dion Bouton à vapeur de 1885.

                                                 

Dans les allées, les photographes oscillent entre portrait et paysage pour trouver le meilleur profil. 

  Nous nous rendons à Saint Cyr en Talmondais où l'auberge de la Court d'Aron a ouvert ce lundi... rien que pour nous. Très bon déjeuner.

Par ce temps mi-figue, mi-raisin, un peu d'exotisme dans le Parc Floral et Tropical de la Court d'Aron qui nous entraîne dans un tour du monde botanique.  

                      Les groupes se forment...



                
             

Les solitaires réfléchissent...                                                                            
                                                                  
                          
           
Et tous se retrouvent pour le bouquet final au milieu des lotus d'Asie qui commencent à éclore sur le lac. C'est féerique !





Ce soir, on fait la fête chez Didier et Colette qui ont aménagé leur terrasse pour nous recevoir tous.
Chacun a apporté un plat pour l'entrée et le dessert, Mauricette a cuisiné un gros gigot de sanglier complété par des merguez et des saucisses payées par l'association ainsi que les boissons. C'est Jean-Marie qui s'est occupé du fromage.



Evidemment l'apéritif est charentais. Jean ouvre le robinet de son "barriquot" de pineau et le breuvage doré brille au soleil couchant, dans les verres levés pour trinquer aux bons moments que nous passons ensemble. 

  Deux enseignants du  collège Marie-Eustelle sont présents. Mr Dugas, professeur d'anglais vient s'entretenir avec Sue Rogers la présidente. Il lui remet une lettre sur ses intentions en matière d'échanges, destinée au  Humphrey Perkings school. 
Mme Fabienne Colas, professeur d'allemand, accompagnée de son mari, passe la soirée avec nous. Nous en sommes très heureux car depuis quelques mois, Fabienne Colas mène une action, avec ses élèves, en faveur de Boffa. Elle a déjà remis une enveloppe courant juin et une nouvelle opération est prévue  pour la rentrée. (+ de détail dans la rubrique Marans et Boffa).

Les grilleurs s'activent sous la haute autorité de Maxime.

Enfin, nous profitons d'une douce soirée... qui se prolonge. 
                                            
Aïssata et Mariame sont encore de la fête. Trois générations sont présentes.
 La "choir Barrow" prend place auprès des musiciens Kate, Peter et Ed pour un tour de chant bien rôdé.






Les français ne sont pas en reste... quoique beaucoup plus dans l'improvisation. Mais la ferveur des voix compense le manque de répétitions.
           


Le mot de la fin sera pour Madame et Monsieur les présidents. 
Sue et Didier se congratulent mutuellement et nous nous donnons rendez-vous l'année prochaine à Barrow.
Mais d'ici là, les contacts vont se multiplier au téléphone et sur la toile.
Nous nous retrouvons le lendemain après-midi à l'aéroport de La Rochelle pour un dernier adieu.  

The end
Annick - 16 juillet 2014

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