BARROW
– 20 years of twinning
Sue, présidente du twinning, redit son plaisir de nous recevoir pour ce vingtième anniversaire et Didier, président du comité, félicite les organisateurs pour le programme qu’ils nous ont concocté. Il remémore quelques actions communes en citant l’Eveil de Marans et l’échange scolaire avec le collège Marie-Eustelle ainsi que toutes nos rencontres annuelles depuis vingt ans.
Soirée très sympathique autour d’un délicieux repas,
qui présage une réelle et belle entente cordiale dans l’avenir.
L’après-midi est libre. Leicester est une grande ville, nous avons le choix des visites. Certains feront les magasins (belles galeries commerciales) ou le quartier indien, très important dans cette ville, la plus multiethnique de l’Angleterre. D'autres iront visiter le musée consacré à Richard III et voir son tombeau dans la cathédrale où il a été inhumé en 2015 après la découverte de son corps sous un parking. A sa mort en 1485, il est enterré dans une tombe anonyme en l'église de la confrérie franciscaine qui fut démolie en 1538. De nos jours, ce lieu était devenu un parking.
Ce lundi 8 mai, nous
sommes 21 à prendre la route de l’aéroport de Nantes pour cinq jours
d’immersion en outre-manche. C’est au tour de nos amis de Barrow de fêter l’anniversaire
de 20 ans de jumelage.
François et Michel
nous conduisent à bord des véhicules empruntés à la commune et à la CDC.
C’est
Colette qui se charge du compte-rendu.
Le temps est tout
aussi beau qu’à Nantes mais bien plus frais en atterrissant à Birmingham où nous sommes attendus.
Chacun recherche
alors un vocabulaire idéal pour exprimer le plaisir de ces chaleureuses retrouvailles
La conduite à
gauche s’impose (of course), ainsi que la prise des ronds-points (roundabouts) à contresens. Il faudra 1
heure de transport mené à vive allure sur l’autoroute (motoring) pour arriver à Barrow (pour nous à Ratby).
Chaque famille
remet une pochette cadeau à ses invités de la part du twinning.
Pour nous, pas
d’apéritif au pub Le Soar bridge, notre famille ayant prévu un autre emploi du
temps. Mais, les amis nous ont raconté...
Quoi de mieux que
l’animation d’un pub en fin de soirée pour retrouver l’ambiance du pays ?
Après une chope bien fraîche, on nous entraîne sur le parking où va se produire
le groupe folklorique Bare Bones.
Surprenant !
Les couleurs vives du costume en une multitude de rubans rouges verts jaunes et
le maquillage vert sur la moitié du visage font plutôt penser à une ethnie
africaine. Pour accompagner les danses, le musettiste, John Goodacre joue de la cornemuse. Ces danses traditionnelles (Morris dancing) se pratiquaient près de la frontière galloise mais l'origine serait mauresque ou espagnole.
Le style est à la fois agressif
et vigoureux accompagné du bruit des bâtons qui s’entrechoquent. Après la
démonstration, nous sommes invités à entrer dans la danse.
La soirée se
termine en famille.
Mardi 9 mai
Nous saurons tout
sur les secrets de fabrication de la porcelaine en allant à la poterie de Crown Derby. Crée en 1750 par le huguenot André Planqué, la poterie devient royale en
1870, la reine Victoria la désignant « fournisseur de porcelaine de sa
majesté ».
Le repas est servi
dans une jolie vaisselle qui provient de la fabrique. Elle n’égale en rien le
luxe et la magnificence de celle de la Cour d’Angleterre, ni celle qui orne les
tables des grands et riches du monde entier.
Cette porcelaine
dite anglaise, est particulièrement réputée pour sa haute qualité à la cendre
d’os qui entre à 50 % dans sa composition, s’ajoutent le kaolin et la poudre
feldspath broyé. L’objet, façonné avec ce mélange d’ingrédients puis cuit dans
un four à gaz à une température de 1250°, devient du « biscuit ».
Après une couverture d’émail, l’objet retourne au four dont la température sera
abaissée. Au total, 4 cuissons seront nécessaires pour fixer les éléments de
décoration et la peinture à la main pour certaines pièces.
La compétence du
personnel, la qualité de l’exécution devant la complexité des dorures font de
cette porcelaine, un produit exceptionnel de grande réputation.
Si vous faites une
croisière de luxe ou si vous fréquentez certains hôtels prestigieux à Londres
ou à Paris (au Ritz), cherchez la couronne… au dos de votre assiette.
Devenue entreprise
privée, elle emploie environ 300 personnes dans ses ateliers.
Le soir, dîner d'anniversaire organisé par le parish consil (conseil municipal). La réception a lieu au club
de golf de Birstall, très beau site à la lisière des collines de la forêt de Charnwood. Club house aux larges baies vitrée avec green à portée de vue... mais sans joueur ce soir.
C'est le moment officiel de notre séjour, en présence de :
Pauline Ransome,
mayor de Charnwood
Judith Rodgers et
Ted Rodgers, conseillers au parish council de Barrow
Brian Henman et
Bernard Bouchereau, ex-chair et ex-maire, signataires de la charte en 1996
Mauricette Maingot,
adjointe à la culture, représentant le maire de Marans, Thierry Belhadj
Sue Rodgers,
présidente du Barrow twinnig committee
Didier Tournade,
président du Comité de jumelage de Marans
Kathryn Timmons,
secrétaire du Barrow twinnig committee
A l’apéritif,
Judith Rodgers et Pauline Ransome nous souhaitent la bienvenue, et c’est en fin
de repas que Sue et Ted entament les allocutions. Ted présente « la charte
des 20 ans » qu’il signe avec Mauricette ainsi que Brian et Bernard. Elle
est similaire à celle de Marans en août 2016 et tient en une phrase « we affirm our willingness to maintain
cultural, educational, sporting, social and economic exchanges ».
La parole est à
Mauricette qui remercie nos hôtes, lit le témoignage de Thierry Belhadj, maire
de Marans et remet à Ted, un courrier de l’Union des Clubs d’Entreprises Aunis
Atlantique en vue d’un rapprochement. Pour ce qui est du club de foot, Ted
annonce qu’un village près de Barrow serait intéressé par un échange avec
Marans.
Puis, Brian et
Bernard, les deux anciens partenaires à l’origine du jumelage en 1996, évoquent
avec humour leurs premières rencontres et se réjouissent de la pérennité des
échanges entre nos deux communautés. Bernard cite les présidents successifs qui
ont œuvré pour maintenir et conforter nos liens.
Sue, présidente du twinning, redit son plaisir de nous recevoir pour ce vingtième anniversaire et Didier, président du comité, félicite les organisateurs pour le programme qu’ils nous ont concocté. Il remémore quelques actions communes en citant l’Eveil de Marans et l’échange scolaire avec le collège Marie-Eustelle ainsi que toutes nos rencontres annuelles depuis vingt ans.
Bernard et Didier
rendent hommage à Bernadette Pugliérini qui vient de nous quitter. Elle a été présidente
en 2007-2008 et vice-présidente jusqu’en février 2017.
La municipalité de
Marans offre un tableau au parish council ainsi qu'un petit présent que Mauricette
remet à chaque famille anglaise.
Didier offre 3
albums photos réalisés par Monique Maissant, en souvenir des festivités du 20ème
anniversaire à Marans l’an passé.
Mercredi 10 mai
William Shakespeare
(1564-1616), dramaturge très important de la culture anglaise naquit à
Stratford upon Avon, à proximité d'Oxford.
C’est là que nous
irons déjeuner et passer notre après-midi, découvrant les lieux où il vécut. Sa
maison à colombages de style Tudor du XVIe siècle ayant disparu, est
matérialisée au sol selon des plans qui nous sont commentés. C’est dans la
maison attenante, également à colombages, que le musée a été aménagé, entouré
d’un magnifique jardin à l’anglaise et d’un parc où trônent des sculptures
contemporaines en bronze de l’artiste Greg Wyatt.
En parcourant
l’histoire de sa vie et ses ouvrages, chacun des personnages nous comblent et
nous inviteraient bien volontiers à nous pencher (ou à nous repencher pour
certains) sur l’œuvre abondante de cet auteur qui a pratiqué aussi bien la
comédie que la tragédie.
Petite marche en
ville pour rejoindre le grand square au bord de l’Avon, où les étudiants se
restaurent, allongés dans l’herbe.
Quant à nous,
déjeuner au Bear sur l’autre berge, avec
dégustation du traditionnel fish and
chips.
Puis chacun reprend
la route pour une soirée dans les familles. Comme nous avions fait à Marans,
des petits groupes ont organisé un dîner en commun.
Jeudi 11 mai
Les jardins anglais
nous feront toujours rêver… Qu’allons-nous découvrir au jardin botanique de
l’Université de Leicester ??
Des
merveilles !!
Nous arrivons à 10
h. Café-cake times servi dans une
jolie salle, avant d’arpenter pendant plus de 2 heures, les allées de ce parc destiné
à la recherche et l’éducation botaniques.
Pour favoriser les
échanges avec les guides, nous nous divisons en deux groupes. Les visiteurs
sont nombreux, encadrés par du personnel bénévole et passionné.
Quatre magnifiques
maisons et leurs jardins respectifs ont appartenu à de riches personnages qui
ont fait venir les plus belles espèces d’arbres du monde entier. De très vieux
arbres centenaires nous poussent à l’admiration. Quelques collections tels que
le jardin de fuchsias, des plantes alpines, cactus et succulentes du désert,
jardin japonais. Et, à profusion des modestes bluebells jusqu’aux gigantesques
rhododendrons en passant par les magnolias grandiflora, les conifères (cèdres)
et essences immenses (séquoias). Tant de choses à voir et à découvrir. On
reviendra !
L’après-midi est libre. Leicester est une grande ville, nous avons le choix des visites. Certains feront les magasins (belles galeries commerciales) ou le quartier indien, très important dans cette ville, la plus multiethnique de l’Angleterre. D'autres iront visiter le musée consacré à Richard III et voir son tombeau dans la cathédrale où il a été inhumé en 2015 après la découverte de son corps sous un parking. A sa mort en 1485, il est enterré dans une tombe anonyme en l'église de la confrérie franciscaine qui fut démolie en 1538. De nos jours, ce lieu était devenu un parking.
Le soir tout le
monde se retrouve au restaurant du collège de Loughborough pour le dîner
d’adieu. Apéritif en musique avec la formation « The Ukulele Orchestra » dirigé par Brian et dessert en chansons
avec l’incontournable chanson de gestes (head,
nose, shoulder, knee…).
Dans son speech
pour clôturer notre séjour, Sue annonce qu’après vingt ans de bons et loyaux
services, elle va passer le relais de la présidence. Mais, elle restera bien
présente et s’inquiète déjà des dates de leur visite en France, l’année
prochaine. Kathryn, secrétaire depuis 20 ans, qui a été la correspondante
privilégiée du comité en raison de sa parfaite connaissance du français, va,
elle aussi quitter son poste.
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